Voici bientôt une semaine que l'Appel lancé conjointement par l'UPC, Freelens et la Saif est en ligne. Nous pouvons déjà parier que nous serons 10 000 dès dimanche soir, à soutenir cette initiative qui dépasse bien le seul rang des auteurs photographes et photojournalistes. C'est une vaste mobilisation à travers tout l'hexagone et au delà puisque des soutiens commencent à apparaître dans d'autres pays, notamment européens.
Les signataires sont des gens d'images professionnels (photographes, iconographes, responsables d'agence, galeristes, labos...) comme des amateurs passionnés qui savent la valeur du travail photographique quand il est exercé pour en vivre. On y trouve également des femmes et des hommes venant de tous les milieux professionnels et qui marquent ici leur volonté de soutenir l'idée que l'acte photographique n'est pas un bien de consommation quelconque que l'on voudrait noyer dans des principes énoncés par les microstock (nullement l'idée de les faire disparaître mais de les voir accepter un certain nombre de règles fiscales et sociales : Agessa, droits d'auteur...) qui sont condamnés à évoluer ou alors à disparaître s'ils s'obstinent à accepter les droits et devoirs qui régissent la diffusion d'images. Bien qu'hébergés juridiquement pour la plupart aux Etats-Unis, ils n'en tombent pas moins sous le coup de la loi en France puisqu'ils y diffusent leurs images avec des contributeurs français dont la très grande majorité ne reversent aucune contribution sociale sur ces "cessions".
Le statut d'auto-entrepreneur incompatible avec la cession de droits d'auteur
Même avec la dernière invention gouvernementale qu'est l'auto-entrepreneur (plus souvent destinée à légaliser le travail au noir mais aussi malheureusement à provoquer peut être une logique de "casse" des prix d'une prestation), un photographe ne peut céder des droits d'auteur (en microstock, cela reste une cession de droits) contre rétribution qu'en passant par l'
Agessa. Le statut d'auto-entrepreneur (AE) ne s'affranchit pas de cette règle. Ce statut d'AE en l'état actuel, reste une réponse intéressante pour des activités annexes à celles d'auteur photographe : vente de tirages non numérotés, prestations de service (formation, tirage fine art...), photo "sociale" comme les mariages (même si j'ai des craintes pour nos collègues artisans qui vont voir arriver une concurrence à bas coût souvent) mais en aucun cas à la cession de droits d'auteur.
Dans mon activité, je réfléchis à prendre un statut d'AE uniquement pour quelques prestations complémentaires (organisation de stages photos thématiques, tirages non limités, formation...) mais les cessions de droits d'auteur sont et resteront dans la légalité avec l'Agessa.
Aux microstock et à leurs contributeurs de le comprendre (ils sont nombreux à me lire), de s'adapter ou de renoncer à ce système pour rentrer dans un cadre légal de l'exercice de la photographie dès l'instant qu'il y a cession de droits.
Sur toutes ces réflexions, à lire l'interview qu'a donné l'UPC par l'intermédiaire de son vice-président, Pierre Ciot, au site
Naturapics en lisant notamment
"La différence entre un professionnel et un amateur est simple : l’amateur fait des photos quand il en a envie, sur les sujets voulus, au rythme désiré - un professionnel, lui, ne sera pas forcément décideur sur le sujet à traiter. Au contraire, il aura des obligations et devra donc répondre rapidement à une demande pour une diffusion. Néanmoins, cette situation ne doit pas amener à interdire tout revenu aux amateurs. Il est normal qu’un amateur ait envie de tirer des revenus de ses photographies. Mais ces revenus doivent être encadrés. Finalement, sur des microstocks, ce n’est pas forcément la qualité d’une image qui donne envie de l’acheter, mais bien son prix. " Continuez à signer, faire signer l'appel
"Sauvons la photographie" à toutes celles et tous ceux qui tout simplement, aiment la photographie.
Bon courage Laurent! Perds pas la foi! Ca va finir par marcher ton truc
http://www.raincitystory.com/flash/screenclean.swf
Rédigé par : Joseph | 29 mars 2009 à 08:21
C’est quoi une photographie ?
C'est la technique qui permet de créer des images par l'action de la lumière.
Et, sans ombre, il n’y a pas de volume. Actuellement et politiquement les ombres sont le reflet de nos pensées carcérales, car l’économie de marché n’est plus en adéquation avec les nouvelles technologies d’ou le grand libéralisme mondiale. Et l’obscurantisme des politiques qui nous gouverne.
Derrière chaque photo, il y a un Auteur.
C’est quoi un Auteur ?
Un auteur est une personne qui a fait une création originale manifestant sa personnalité….. (Wikipédia) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Auteur
Qu’il soit professionnel ou amateur.
La photographie est avant tout un bien CULTUREL.
Bien à vous
Rédigé par : Yttrium | 30 mars 2009 à 14:11
Quand la photographie enfonce les grilles des jardins du Luxembourg
Yttrium
IMAGES & LIBERTES
LANCEMENT DU GROUPE DE TRAVAIL SENATORIAL DEDIE A LA PHOTOGRAPHIE ET AUX PHOTOGRAPHES
Dans le contexte de la discussion en loi de Finances 2008 de la mise en oeuvre du passeport biométrique, plusieurs sénateurs, membres de la Commission des Finances, ont mis en garde le Gouvernement sur les conséquences économiques, sociales et politiques de ce projet pour les photographes.
Philippe Marini, le Rapporteur général du Sénat et Michèle André, rapporteur spécial sur les titres sécurisés se sont engagés à plusieurs reprises, par voie d’amendement à soutenir
« l’économie photographique » en France, et à tenter de rééquilibrer l’offre des opérateurs privés face à une « nationalisation » non concertée de la prise de vue des photos d’identités. Par ailleurs, les difficultés rencontrées par les organisations professionnelles du secteur pour faire entendre leur voix et faire comprendre aux pouvoirs publics que 8000 emplois étaient en jeu, ont mis en lumière une nouvelle fois, l’absence de reconnaissance politique des métiers de l’image et de la photographie ; qu’ils concernent la création, le photo-journalisme, l'illustration, les artisans photographes ou encore les industries de la photographie... Elles démontrent également qu'il devient urgent de replacer la photographie au sein des discussions politiques.
Rédigé par : Yttrium | 23 avril 2009 à 18:47
Mobilisation en Arles
L'UPC, Freelens et la Saif ont lancé l'appel « Sauvons la photographie » qui a aujourd'hui recueilli plus de 12 000 signatures. Nous vous remercions de tout cœur pour votre soutien.
Une lettre a été adressée à Mme la Ministre de la Culture pour lui demander la réunion d'états généraux de la photographie destinés à évoquer l'ensemble des problèmes soulevés par notre appel et bien sûr tenter d'y apporter des solutions. Aucune réponse ne nous a été faite... Mais depuis, Mme la Ministre a été remplacée par une personnalité unanimement respectée dans le monde des Arts et Lettres, M. Frédéric Mitterrand. Nous allons nous adresser à lui de toute urgence, car bien entendu, rien n’est réglé, tout reste à faire.
De plus, nous avons adressé un courrier à tous les députés et sénateurs afin de les informer des problématiques de nos métiers. Plusieurs dizaines d'entre eux nous ont manifesté leur soutien, et plusieurs ont posé des questions sur ce sujet au gouvernement.
Les problèmes demeurent et s'accentuent, donc notre mobilisation continue ! Nous sommes déterminés à nous faire entendre et nous comptons sur vous pour assurer le succès des actions prévues.
En accord avec la direction des rencontres d'Arles avec laquelle nous sommes en contact étroit, nous allons organiser un certain nombre d'interventions durant la semaine du 6 au 12 juillet.
Nous nous rassemblerons chaque jour vers 12 h 30 à la conférence de presse qui se tient 34 rue du Docteur Fanton. Des gilets de couleur jaune portant la mention D.R. vous seront distribués. La conférence commence à 11 h 30 et s'achève entre 12 h 30 et 13 heures. À la fin de celle-ci nous nous adresserons à l'auditoire et aux journalistes présents, puis nous nous rendrons en manifestation vers la Place du Forum à 300 mètres. Là, nous ferons un freeze, c'est-à-dire que nous nous immobiliserons sur place comme des statues pendant 5 minutes, tandis qu'un de nos membres invitera les passants à se joindre à nous pour cette « glaciation » et expliquera au mégaphone les raisons de notre mobilisation. Vers 13h, chacun devrait avoir retrouvé sa liberté et vaquer à ses autres occupations.
DONC :
Entre le 6 et le 12 JUILLET à 12h30
RENDEZ-VOUS chaque jour où cela vous sera possible
au 34 rue du DOCTEUR FANTON
http://www.upc.fr/actualites.php?actualite=133
Rédigé par : Yttrium | 03 juillet 2009 à 01:01