Photo réflexions

Avalanche de nouveautés chez Nikon : D 300 S, D 3000, optiques...

Un été tranquille où je peaufine certains projets dont vous entendrez parler à l'automne et en m'occupant de proches dont mon papa qui se remet d'un souci de santé mais qui est le premier  à m'avoir mis un 24 x 36 dans les mains. Un antique Agfa qui a fait les belles heures de mes années collège quand le club photo venait de naître en mettant à profit les heures de permanence ou d'après-cantine pour tout comprendre du labo-photo et de ses mystères grâce un professeur passionné, Jean-Pierre Lecoq que certains peuvent connaître du côté de Port-Mort (27) en Haute-Normandie. Qu'il me soit permis de saluer de cette façon, ce professeur de biologie apprécié de tous et qui sans le savoir, m'a apporté le virus de la photographie dont je vis désormais.

Un été "nostalgie" en replongeant dans l'usage de quelques antiquités "oubliées" : un polaroïd asthmatique avec la difficulté de retrouver des boîtes de "pellicules", un Lubitel, un vieux Diana que je dois réparer à grands renforts de scotch et un Yashica arrivé récemment. Certains me diront que je cède aux effets de la mode "lomo" et compagnie mais je leur réponds qu'il n'y a pas de mal à explorer, comprendre, réapprendre l'argentique ou se laisser aller à quelques fantaisies photographiques qui compteront au rang des surprises de la fin d'automne. Je suis même sur le point d'entamer une série sur le Haut-Béarn à grand renfort de Sténopé.

Et pendant ce temps, Nikon annonce en rafale une série de nouveautés comme pour faire un pied de nez à mes amours photographiques du moment (argentique, polaroïd...) avec les dernières innovations face aux techniques "rudimentaires" mais essentielles à tout photographes.

Loin de moi, l'idée de détailler les nouveautés Nikon et je laisse le soin à des forums spécialisés comme les pixelistes.

Le D 3000 constitue une jolie petite entrée en la matière pour celui qui débute la photo en choisissant une des marques synonyme de valeurs sûres, notamment pour son parc d'optiques.

Evolution du D300 qui est un de mes compagnons de route, le D 300 S garde de nombreuses spécificités tout en ajoutant quelques évolutions remarquables comme l'arrivée de la vidéo haute définition avec la possibilité de brancher un micro. La vitesse de prise de vue augmente à 7 images par seconde et il dispose désormais de deux logements de cartes (CF et SD)... Son prix devrait être proche de 1700 € mais souhaitons surtout qu'il puisse permettre la baisse du D 700 qui est sur ma liste des prochains achats avec un nouveau macbook et quelques autres "babioles" technologiques. Le Nikon D 700 correspondant à des meilleurs boîtiers que j'ai pu avoir en main et tester.

Parmi les annonces Nikon, il faut voir également d'un bon oeil, l'évolution de deux zooms de référence en commençant par l' AF-S DX NIKKOR 18-200mm f/3.5-5.6 G ED VR Ⅱ et l'excellent 70-200 VR avec une nouvelle formule optique pour devenir l' AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR Ⅱ

La réponse de Canon ne devrait pas tarder mais en attendant je vais devoir m'activer un peu plus cet été.

Un été d'images...

L'été est là, serein, la chaleur envahit le Sud-Ouest, même les moineaux ne savent plus à quelle table se vouer pour mendier quelques pitances...

Jazz à Oloron s'est déroulé de fort belle manière avec un excellent cru pour 2009. L'édition 2010 promet déjà quelques belles rencontres et émotions.

Un été photographique qui se poursuit au rythme des photos de commande pour les Quartiers d'été, pour les agences, les travaux personnels, la réfection totale de mon site un peu trop "borderline" à mon goût... Il n'est pas encore dit quand je vais souffler mais il le faudra bien avant la rentrée de septembre, Perpignan, la poursuite des actions de l'UPC...et cet été verra ma 45ème année avec la conviction que je suis en train de trouver le juste équilibre entre ma vie personnelle et la pleine mesure de l'acte photographique avec quelques surprises pour cet automne.

Que l'été soit magnifique à toutes et tous, notamment à tous les ami(e)s photographes amateurs (les vrais qui aiment l'image pas ceux qui se croient devenus photographes en vendant sur les microstocks) comme professionnels.

Les barèmes de l'UPC sont rendus publics

La profession traverse, chacun le sait, une crise sans précédent qui est aggravée par l'attitude agressive des microsctoks dont les dirigeants ne raisonnent qu'en terme de flux financier. Ils excellent dans les effets de manche pour masquer cette triste réalité aux "amateurs" ou quelques professionnels qui se laissent aveugler par les gourous et autres faiseurs de promesse comme Arcus. Il faut avoir passer un certain temps à décortiquer cette logique pour comprendre que les photographes n'ont rien à gagner à déposer leurs images sur ces microstock. Certains l'ont compris, d'autres y restent et deviennent même agressifs avec un égo forgé à de longues heures virtuelles, quand on ose dire du mal de leur pseudo poule aux oeufs d'or. Il paraît que l'on peut soigner cette forme d'addiction où le "contributeur" est esclave de sa propre perte alors que son talent pourrait mieux s'exprimer avec une prise en compte réelle de la valeur de ses photographies et de son travail.

Récemment l'UPC a lancé une vaste campagne Sauvons la photographie qu'il faut continuer à faire signer et encourager. Les actions se multiplient comme à Arles. C'est une mobilisation de longue haleine que nous ne saurons gagner seuls et il faut le soutien de chacun.

Récemment l'UPC vient de décider de mettre en ligne à tout le monde, son barème 2009 que vous pouvez télécharger ici.

C'est un outil particulièrement essentiel dans nos pratiques quotidiennes. Avec ou sans marge de négociation (le plus souvent, cela ne va pas au delà des 10 à 15 % dans ma pratique et le plus souvent les tarifs UPC sont acceptés), ces tarifs indicatifs constituent une base d'échanges et de discussion quand les demandeurs avancent des propositions inacceptables pour ne pas dire méprisables du travail des photographes. Je préfère perdre un travail que de brader des tarifs pour une oeuvre de commande ou l'usage de photographies déjà existantes. Je m'adresse en disant cela aux confrères et consoeurs qui cassent systématiquement le marché pour espérer décrocher des commandes. Ils font une erreur car cela se retourne irrémédiablement sur eux. Qu'ils fassent donc leurs comptes : amortissement matériel, charges...