J'apprends ce soir, avec tristesse, le décès du photographe français Lucas Mebrouk Dolega, à l’hôpital Rabta de Tunis, ce dimanche 16 janvier au matin. Agé de 32 ans, ce jeune confrère de l’agence EPA (European press photo agency) couvrait les manifestations, le 14 janvier, quand il a été touché par le tir d’une grenade lacrymogène tirée à « bout portant » selon les témoignages. Placé en coma artificiel après une opération et l’aggravation de son état de santé, il n’a pas survécu.
Dans l'exercice d'une profession rendu toujours plus difficile (précarité, travail à flux tendu...), je pense comme d'autres à sa familles, ses proches, ses collègues...
Au delà du deuil pour notre confrère, il faudra exiger l'ouverture d'une enquête pour savoir si ce photojournaliste parti couvrir les événements en Tunisie, aurait délibérément pris pour "cible". Ce soir, le photo-journalisme se drape de noir.
Laurent Ferrière
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